OPUSCULE N°32
Sans grève en vue, le nouvel opuscule est bien arrivé en gare de LIGNIÈRES !
Ces nouvelles pages sont consacrées à la mémoire ferroviaire locale...du temps de la ligne "Saint-Florent/Marçais" (1906/1951).
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (prévoir frais d'envoi) !
"La ville de Lignières, avec ses 3105 habitants et son éloignement de 16 kilomètres d'une gare de chemin de fer, arrive en troisième ordre ; son isolement au centre du grand vide du Sud-Ouest appelle aussi, pour ce chef-lieu de canton, une prompte réparation.
[...] Un chemin de fer est de nécessité absolue, pressante, pour porter la vie et l'activité dans cette belle vallée de l'Arnon ignorée, inaccessible encore, mais appelée aux destinées les plus brillantes dès qu'une voie rapide y sera prolongée..."
Journal du Cher du 29/04/1879
Le département du Cher choisi alors M. DARRAS, ingénieur expert, comme agent d'acquisitions des immeubles nécessaires à l'établissement de cette ligne. Ce sont alors trente-sept parcelles partagées entre quelques vingt-huit propriétaires qu'il s'agit de récupérer. Tout y passe, le jardin de la veuve AURAT, la vigne des HÉRAULT, le pré d'Auguste TIXIER, la pâture du Dr BONNET...sans oublier les nombreuses terres de Michel POMMIER de "Châtoule"...
La portion Marçais/Lignières est inaugurée le 16 septembre 1906 !
Le tronçon Lignières/Saint-Florent est à son tour inauguré le 06 mai 1907 !
(Carte-postale ancienne)
Tout est donc fonctionnel ! Le premier coup de sifflet peut être lancé...
La station de Lignières compte alors une halle à marchandise et forme un nœud de cinq voies :
- la montante
- la descendante
- une qui passe au ras de la gare pour les colis
- une pour les wagons vides
- une qui amène à la plaque tournante
Ainsi, la gare de Lignières est un lieu tactique offrant aux trains de faire le plein d'eau (avec présence d'un mini château d'eau) et de charbon.
(Coll. Romain PERSONNAT)
La gare de Lignières avec, en premier plan, le passage à niveau de la route de Châteauroux (sans aucune protection) ; et à l'arrière-plan, l'Hôtel de la gare.
(Coll. "Les Mangeurs de Grenouilles")
Des trains supplémentaires sont programmés les jours de courses hippiques à Lignières, de comice agricole ou encore de Foires d'Orval...
Les cantonniers sur la ligne
(Coll. Annie SOCHAIS)
"TOUCHAY — La grêle s’est abattue sur Touchay et a détruit les trois-quarts des récoltes. Les pertes sont très
élevées. Le train économique de 19 heures, qui passait au plus fort de l’orage, a dû s’arrêter, et les employés sont descendus pour déblayer la voie qui se trouvait obstruée".
(La Dépêche du Berry du 01/08/1912
"J’ai une mémoire très vive de ce petit train aux banquettes de lattes de bois, - en vis-à-vis -. Au centre du wagon, un espace recouvert de tôle, avec un poêle à bois qui fonctionnait l’hiver. Les passagers se chargeaient eux-mêmes de l’entretenir. Aux deux extrémités de ces wagons, des plateformes à l’air libre, aux allures de balcons constituaient des espaces de libertés d’adultes. Sur les parois, les volants de freins pouvaient donner l’illusion de faire marcher la machine. Ces volants verrouillés fascinaient tous les enfants, et leur simple toucher leur donnait l’impression du pouvoir…".
Mémoires de Jean-Paul MIGOT (1925/2006)
REPAS des MANGEURS de GRENOUILLES 2022
Samedi dernier, 29 octobre, la salle des fêtes de Touchay réunissait autour de belles tablées quelques 70 lignièrois (d'ici et d'ailleurs !). L'occasion de retrouvailles pour beaucoup...
Dès 12 h 30, l'apéro faisait déjà fuser, toutes générations confondues, les premiers souvenirs...et les premières anecdotes !
Ensuite c'est un repas concocté par Nathalie et François du "Café du Commerce" qui régalait les convives.
Après le café - et la goutte ! - une projection de vieux films et de photos anciennes permettait de renouer avec le passé et de laisser aller les commentaires et les joyeuses exclamations !
Vers 18 h, tous se quittaient...sans manquer évidemment de se donner rendez-vous dès l'an prochain !!!
MERCI à TOUS !
PARUTION N°31
Le nouveau numéro des MANGEURS de GRENOUILLES vient de paraître !
Ce N°31 est consacré à notre corps des SAPEURS POMPIERS...avec un retour en images sur les différents lieux de casernements, l'évolution des uniformes et bien évidemment les joyeuses Sainte-Barbe !
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (prévoir frais d'envoi).
SAPEURS-POMPIERS de LIGNIERES - 1936
De gauche à droite, de haut en bas :
* René CENDRIER - Émile THOUZET - Michel JOSEPH - Marcel GABOT - Alexis DAOUT - Louis DUMAS - Henri
BERTRAND - René GENNETIOT - Émile GIRAUD - Louis DUMAY - Paul ALLEGRET
* Gaston MATHÉ - Louis DECROIX - Louis DÉSIRÉ - Jean-Baptiste CENDRIER - Basile BISSERIOUX - Louis
CHAMPAGNAT - Roger JOLY - Marc LAFORGE - Louis DUMAS
* Jules VERTIAULT (tambour) - Marcel CHAMPAGNAT (clairon) - Odette DUMAY (cantinière) - Adolphe
MICHELET (commandant) - Philibert LAUTISSIER (maire de Lignières) - Louis PETIT - Pierre AURAT -
Eugène LUREAU et Louis RICHOUX, clairon.
SAPEURS-POMPIERS - vers 1950
Sur le camion : Léon GIRONNET - André CHANDON - Marcel GABOT - Marcel CHAMPAGNAT - Georges BACHET
Sur le nez du camion : Émile AUDEBERT et René PINAUD
Debout : René GENNETIOT - Camille PRÉAULT - Émile THOUZET - Philibert LAUTISSIER (maire) - Georges PIGEAT - René CENDRIER - Léon GONNET et Eugène LUREAU
SAPEURS-POMPIERS de LIGNIERES - Sainte-Barbe 1962
Debout : Louis MIGNOT - Raymond CARILLON - Camille DAUDONNET - Marcel COLAS - Léon GONNET - René
GENNETIOT - Georges BACHET - Jean GONNET - Bernard BALLAIRE - Raymond RICHARD
Assis : Léon GIRONNET - Henri LUREAU - Marcel CHAMPAGNAT (commandant) - Louis CHAMPAGNAT -
Maxime THIAIS
Devant la "nouvelle" caserne, vers 1988
En haut à gauche : Christian MARCHET - Lucien MITRIOT - Michel GAUTIER - Désiré dit "Lulu" BERNARD - Joël MARTINAT - Bernard MERLIN - Didier GAULTIER - André GRON - Louis MIGNOT - Maurice SIMON
En bas : Raymond RICHARD - Jean-Pierre JOUHANNEAU - Jean GONNET - Bruno BURIAU - Jacky LIAUDIN - Aimé ROUX - Pascal MANDEREAU - Pascal DÉSIRÉ - Franck MARTINAT - Bernard COMBAUD - Guy MOREAU
Coll. Romain PERSONNAT
Le dimanche 30/06/1991, la Compagnie de Lignières fête ses 150 ans !
La pompe à bras "promenée" par Jacques CALLARD, suivi des sapeurs CARILLON, MIGNOT et THIAIS !
Coll. Romain PERSONNAT
OPUSCULE N°30
Le nouveau numéro des Mangeurs de Grenouilles est arrivé !
Cet opuscule vous fera arpenter LIGNIERES à la recherche de ses odonymes souvent oubliés.
De la veuve PATEUX à Louis DEMAY, en passant par Raymond CHASSAGNE ou bien évidemment George SAND, plus aucune plaque de rue ne vous échappera désormais !
En vente à la librairie LE MORVAN de Lignières (7 €) ou directement auprès des auteurs.
"Le conseil renvoie pour études à la commission des travaux, une demande de M. MARTINAT Louis, tendant à l'apposition de plaques indicatrices faisant connaître le nom des rues de la commune parce que, a-t-il dit, aucun habitant de Lignières ne les connait exactement".
Délibération du 28/08/1909 - Archives municipales
"Les conseillers municipaux soussignés, afin d'honorer la mémoire de personnes qui à divers titres ont droit à la reconnaissance des habitants de Lignières, émettent le vœu que l'assemblée communale décide :
1- que la rue du Carroir-Blanc soit dénommée rue du Docteur BONNET
2- que la rue des Promenades s'appelle rue des LIGNERIS
3- que le nom de la rue Porte d'Issoudun soit changé et remplacé par celui de rue veuve PATEUX".
Délibération du 22/09/1913 - Archives municipales
Louis DEMAY (1876/1941), ancien maire de Lignières, et son épouse Alice LAURENT (1881/1940).
Coll. Romain PERSONNAT
Maurice NARDET (1915/1998) et Marcel GOURLIER (1928/2004), anciens maires de Lignières.
Archives du Berry Républicain
Roger PEARRON (1925/1982) faisant danser ses Thiaulins à la Croix-de-Pierre au début des années 1950 !
Coll. Romain PERSONNAT
OPUSCULE N°29
Avec le printemps reviennent les "Mangeurs de Grenouilles" !
Dans ce nouveau numéro, qui sent bon l'amande et la fleur d'oranger, vous saurez tout sur les PÂTISSERIES & PÂTISSIERS de LIGNIERES. A dévorer sans modération...
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (10 € en cas d'envoi postal).
Lignièrement vôtre,
Romain PERSONNAT & Francis GAILLARD
Tout au long du XVIIe siècle, de nombreux pâtissiers apparaissent au fil des années dans les registres paroissiaux.
En 1606, on trouve Jean BOURBON ; en 1621, François CENDRIER ; en 1626, Jacques GOIN ; en 1637, ROBERT et CHAUSSON ; en 1645, Philippe MERLIN ; en 1648, François BOURBON ; en 1650, Philippe POMMIER, en 1656, Hugues GODARD ; en 1661, Jean FAJAT ; en 1662, LASNE et François GOIN (fils de Jacques) ; en 1666, Claude CO(I)FFIER dit "Champagne"; en 1671, Antoine DUCHEMIN dit "Desnoyers" ; en 1681, André LASNE.
Certaines familles, comme les FAJAT, forment une véritable dynastie de maîtres en pâtisserie !
Ci-dessous, facture de François FAJAT, datée du 26/06/1781 nous livre quelques indices sur les différentes productions :
"Premièrement un gasteau de valleur de quatre livres...
Deux douzaines de petits pastés à la mazarine pour
quarente huit sols...
Deux douzaine de craquelains à onze sols...
Plus pour avoir fournit la paste pour une tourte aux
fraizes compris la façon trente sols...
Du 17 une douzaine de craquelains six sols...
Du 18 pour fourniture de paste et façon d'une tarte aux
confitures trente sols...
Dudit jour une douzaine de craquelins..."
En 1895, une nouvelle pâtisserie est créée dans la Grande-Rue (N°9) par Alberic HENRY et Gabrielle POUDROUX .
"En partant en permission,
Les copains m'ont dit : Eugène,
Toi, qu'es un si bon garçon,
Rapporte-nous, sans qu'ça t'gène [...]
de chez HENRY, un cent d'biscuits..."
Chanson "les commissions" écrite à l'occasion de la fête du 19/09/1920, A. BISSOUDRE
Pâtisserie MORIN
04/09/1932
Aimée DAOUT - Maxime DÉTHARET - Mme et M. MORIN - N.I. - Marie-Thérèse CHEVALIER
Coll. Josette BAZZICONI
Ci-dessous : Mme DAGOIS et sa fille Yvette, le 08/06/1941, devant la pâtisserie
Coll. Yvette DAGOIS-PETERSON
Une autre pâtisserie offrait une vitrine, rue du Grand-Faubourg dans un immeuble aujourd'hui disparu.
Ce commerce fut créé après guerre, en 1946, par les frères Bernard et Jean-Marie PEYROUTET d'Issoudun.
"Les Lichouneries Berrichonnes" proposaient des pâtisseries, vendues en boutique, ainsi qu'un service traiteur.
Ci-contre : Daniel DÉTARET fabriquant sa fameuse galette aux patates !
Saint-Hilaire - 06/08/2006
© Romain PERSONNAT