OPUSCULE N°33
Le nouvel opuscule est arrivé !
Dans ce 33e numéro, toujours richement illustré, ses vingt pages sont consacrées aux CHARCUTIERS de la ville.
Car si, suivant l'adage, tout est bon dans le cochon, rien n'est à jeter dans cette parution !
En vente à la librairie LE MORVAN de Lignières (7 €) ou directement près des auteurs (prévoir frais d'envoi).
Si de nos jours, chaque boucher se veut charcutier et vice-versa, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, ces deux métiers étaient strictement différenciés.
Pour une courte durée, une charcuterie ouvre également ses portes dans la Grande-Rue, dans un immeuble appartenant à la veuve PUBERTIER. Par un bail passé sous seing-privé le 24/06/1909, cette dernière loue à Georges PIERRY, charcutier : une "partie de maison avec dépendances, pour trois, six ou neuf ans, moyennant 260 francs par an". Une nouvelle vitrine est née...
"Prélude électoral - POTRON André, 38 ans, charcutier à Lignières, se trouvait au débit Martinat, quand une dispute survint, à propos de politique avec le propriétaire de l’établissement. On en vint aux mains. Plainte a été portée et une enquête est ouverte". La Dépêche du Berry, 11/04/1925
Publicité - Livret fête du 19/09/1920 - Coll. Romain PERSONNAT
Guy CHAMPAGNE (1925/2010) et Roberte COMTE reprennent le fonds de commerce de l'ancienne charcuterie POTRON (puis MICHAUD puis GAURY) le 01/09/1954.
La charcuterie CHAMPAGNE en 1955 - Coll. Jean-Luc CHAMPAGNE
Fin 1905, le charcutier Jules MARTIN (1880/1939) ouvre une nouvelle boutique, en bas de la rue de l'Hospice.
Publicité - Livret fête du 19/09/1920
Coll. Romain PERSONNAT
Le 03/11/1935, le fonds de commerce est repris par Georges PIGEAT (1908/2002)
et Suzanne PASDELOUP de Saint-Florent.
Coll. Jack PIGEAT
Le 31/07/1974 est enregistrée devant Me Cornette la cession du fonds de commerce de charcuterie exploitée au 3 de la rue Louis Demay par Georges PIGEAT à Bernard et Nicole PROGIN.
Crue de 1977 - Coll. Jack PIGEAT
Enfin, il faut parler d'une dernière charcuterie qui avait pignon sur la rue du Grand-Faubourg (N°12 rue Maréchal Joffre). C'est en 1919, dans l'immeuble appartenant à la famille TESTON/SOULAT de Lyon, qu'Émile AUSSOURD (1885/1978), ancien commis de la charcuterie MARTIN, décide de s'installer à son compte !
Facture ancienne - Coll. Romain PERSONNAT
En 1946, la charcuterie AUSSOURD compte un jeune ouvrier qui va bien vite s'imposer comme le successeur idéal. Le jeune Gérard THOMAS (1923/1968) et sa femme Suzette PARADOU signent l'acte de vente le 03/06/1947 moyennant
une rente viagère et la charge pour eux de "loger, nourrir, entretenir, blanchir, chauffer et soigner le vendeur".
Coll. Simone THOMAS
Jean-Jacques prend la suite de son père. Il fait des tournées pour desservir les clients alentour et reste présent sur les marchés du canton et jusqu'à celui de Saint-Août.
Coll. Simone THOMAS
Il vend sa charcuterie traditionnelle avec comme spécialité, l'andouillette à la ficelle. Sa recette lui vaut de nombreux prix et récompenses qui trônent dans la boutique.
Coll. Simone THOMAS
Réalisation des andouillettes à la ficelle, Jean-Jacques THOMAS et Jean-Bernard MAURY
Mardi 08 Novembre 2011
Reportage-photo Romain PERSONNAT
HORS-SÉRIE N°4 - LES MANGEURS de GRENOUILLES
Il vient de paraître !!!
Depuis samedi matin est en vente le dernier numéro des MANGEURS de GRENOUILLES ; il s'agit d'un hors-série consacré à nos classes enfantines :
RETOUR à l'ÉCOLE MATERNELLE !
Au travers de plus de cinquante pages richement illustrées, vous saurez tout des salles d'asile du XIXe siècle à notre actuelle école maternelle...
En vente à la librairie LE MORVAN de Lignières (15 €) ou directement près des auteurs (prévoir 5 € de frais d'envoi).
Sous l'Ancien-Régime, LIGNIÈRES bénéficiait d'un tissu éducatif grâce entre autres à un collège (XVIIe siècle) et à des précepteurs pour les plus aisés ou des classes indépendantes, suspendues au seul bon vouloir du professeur. Or, et comme partout dans le royaume, les enfants en bas âge ne disposaient d'aucune structure adaptée.
Dès l'aube du XIXe siècle, une classe, dirigée par Jacques MOREAU (1797/1877), rassemble les enfants en bas âge.
A Lignières, une salle d'asile est créée dès 1838 !
Lors de la séance du conseil municipal du 05/08/1838, la "dame veuve GIRAULT, institutrice d'enfants du premier âge" sollicite, pétition à l'appui, l'établissement d'une salle d'asile et en demande la direction. Le conseil délibére et arrête "qu'il seroit alloué sur les premiers fonds disponibles de la commune une somme de cent vingt francs au profit de la dame veuve GIRAULT, à la charge par elle de faire autoriser à ouvrir une salle d'asile à Lignières à partir du premier octobre prochain et d'y recevoir gratuitement les enfants pauvres de la commune qui lui seront désignés par l'autorité municipale au nombre de vingt seulement". De même, elle pourra "exiger de tout autre enfant susceptible de payer et qui sera présenté par ses père et mère à la salle d'asile, une rétribution mensuelle de cinquante centimes".
Par décret du 02/08/1881, les salles d'asile prennent la dénomination d'écoles maternelles.
L'article 1er de ce décret stipule que "les écoles maternelles, publiques ou libres, sont des établissements d'éducation où les enfants des deux sexes reçoivent les soins que réclame leur développement physique, intellectuel et moral...".
Asile de Lignières vers 1890 - Coll. Les Mangeurs de Grenouilles
Asile Saint-Joseph vers 1929 - Coll. Monique TULLIEZ
De gauche à droite, de haut en bas :
* N.I. - Jacques CHEVALIER - N.I. - N.I. - Raoul RADUGET - N.I.
* Jeanne GAUTHIER - Pierre JACQUEMARD - Solange PINAUD - Jacqueline JENTIOT - Odette JACQUELIN - N.I.
* Solange CHEVALIER - Yvette PASQUET - Jacqueline BUFFENOIR - N.I. - Jean ANDRILLAUX - Bernard JACQUEMARD
- N.I. - André GIRAULT - N.I
École maternelle de Lignières - Vers 1930 -
Mme BERGERON (femme de service) et Mme THIDET (institutrice) - Coll. Romain PERSONNAT
Ci-dessous : fête de l'École Maternelle - 1929 - Coll. Romain PERSONNAT
De gauche à droite, en haut :
Marguerite ROBIN - Andrée GUILLOT - Madeleine PERROTAT - Alice BACHET
En bas : Simone BONDONNEAU - Roger PEARRON - Madeleine POIRIER - Roger CHAUFOURNIER - Jeannine BONNET et Ginette PAVIOT
École Maternelle - Classe de Mme TUZET (à gauche) - 1943
En haut à gauche : N.I. - Jean-François ROUSSEAU - Claudette VERSAVEL ? - N.I. - Andrée FROMENTEAU - REVALIER - Mauricette BERTHELOT - Claude ROGER
Rang du milieu, à gauche : Roger GONNET - Guy MESMAIN - fille de gendarme ? - Jacqueline GOSSELIN - DECHAUMON - Mireille NARDET - PLOQUIN ? - Jacky ALAPHILIPPE - N.I. - Guy PANCHAUD
Assis, à gauche : Jean MOUTARDE - GABILLAT - JOFFRE - Jeannine RICCI - Monique BOUCHERAT - N.I. - N.I. - Gino DI DOMINICO - N.I.
En haut à droite : Mme BERGERON, femme de service
Coll. Romain PERSONNAT
"Le Conseil autorise le maire à demander le concours du Service de l'Équipement pour réaliser l'étude, l'exécution et la surveillance des travaux d'une école maternelle, en matériaux industrialisés et adopte définitivement l'emplacement choisi en haut du champ de foire, pour implantation de cette école".
Séance extraordinaire du Conseil Municipal du 16/01/1969
Mlle Simone ALADENIZE ( 1926/2021), directrice de l'école maternelle de 1961 à 1983.
© Michel LAPORTE
OPUSCULE N°32
Sans grève en vue, le nouvel opuscule est bien arrivé en gare de LIGNIÈRES !
Ces nouvelles pages sont consacrées à la mémoire ferroviaire locale...du temps de la ligne "Saint-Florent/Marçais" (1906/1951).
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (prévoir frais d'envoi) !
"La ville de Lignières, avec ses 3105 habitants et son éloignement de 16 kilomètres d'une gare de chemin de fer, arrive en troisième ordre ; son isolement au centre du grand vide du Sud-Ouest appelle aussi, pour ce chef-lieu de canton, une prompte réparation.
[...] Un chemin de fer est de nécessité absolue, pressante, pour porter la vie et l'activité dans cette belle vallée de l'Arnon ignorée, inaccessible encore, mais appelée aux destinées les plus brillantes dès qu'une voie rapide y sera prolongée..."
Journal du Cher du 29/04/1879
Le département du Cher choisi alors M. DARRAS, ingénieur expert, comme agent d'acquisitions des immeubles nécessaires à l'établissement de cette ligne. Ce sont alors trente-sept parcelles partagées entre quelques vingt-huit propriétaires qu'il s'agit de récupérer. Tout y passe, le jardin de la veuve AURAT, la vigne des HÉRAULT, le pré d'Auguste TIXIER, la pâture du Dr BONNET...sans oublier les nombreuses terres de Michel POMMIER de "Châtoule"...
La portion Marçais/Lignières est inaugurée le 16 septembre 1906 !
Le tronçon Lignières/Saint-Florent est à son tour inauguré le 06 mai 1907 !
(Carte-postale ancienne)
Tout est donc fonctionnel ! Le premier coup de sifflet peut être lancé...
La station de Lignières compte alors une halle à marchandise et forme un nœud de cinq voies :
- la montante
- la descendante
- une qui passe au ras de la gare pour les colis
- une pour les wagons vides
- une qui amène à la plaque tournante
Ainsi, la gare de Lignières est un lieu tactique offrant aux trains de faire le plein d'eau (avec présence d'un mini château d'eau) et de charbon.
(Coll. Romain PERSONNAT)
La gare de Lignières avec, en premier plan, le passage à niveau de la route de Châteauroux (sans aucune protection) ; et à l'arrière-plan, l'Hôtel de la gare.
(Coll. "Les Mangeurs de Grenouilles")
Des trains supplémentaires sont programmés les jours de courses hippiques à Lignières, de comice agricole ou encore de Foires d'Orval...
Les cantonniers sur la ligne
(Coll. Annie SOCHAIS)
"TOUCHAY — La grêle s’est abattue sur Touchay et a détruit les trois-quarts des récoltes. Les pertes sont très
élevées. Le train économique de 19 heures, qui passait au plus fort de l’orage, a dû s’arrêter, et les employés sont descendus pour déblayer la voie qui se trouvait obstruée".
(La Dépêche du Berry du 01/08/1912
"J’ai une mémoire très vive de ce petit train aux banquettes de lattes de bois, - en vis-à-vis -. Au centre du wagon, un espace recouvert de tôle, avec un poêle à bois qui fonctionnait l’hiver. Les passagers se chargeaient eux-mêmes de l’entretenir. Aux deux extrémités de ces wagons, des plateformes à l’air libre, aux allures de balcons constituaient des espaces de libertés d’adultes. Sur les parois, les volants de freins pouvaient donner l’illusion de faire marcher la machine. Ces volants verrouillés fascinaient tous les enfants, et leur simple toucher leur donnait l’impression du pouvoir…".
Mémoires de Jean-Paul MIGOT (1925/2006)
REPAS des MANGEURS de GRENOUILLES 2022
Samedi dernier, 29 octobre, la salle des fêtes de Touchay réunissait autour de belles tablées quelques 70 lignièrois (d'ici et d'ailleurs !). L'occasion de retrouvailles pour beaucoup...
Dès 12 h 30, l'apéro faisait déjà fuser, toutes générations confondues, les premiers souvenirs...et les premières anecdotes !
Ensuite c'est un repas concocté par Nathalie et François du "Café du Commerce" qui régalait les convives.
Après le café - et la goutte ! - une projection de vieux films et de photos anciennes permettait de renouer avec le passé et de laisser aller les commentaires et les joyeuses exclamations !
Vers 18 h, tous se quittaient...sans manquer évidemment de se donner rendez-vous dès l'an prochain !!!
MERCI à TOUS !
PARUTION N°31
Le nouveau numéro des MANGEURS de GRENOUILLES vient de paraître !
Ce N°31 est consacré à notre corps des SAPEURS POMPIERS...avec un retour en images sur les différents lieux de casernements, l'évolution des uniformes et bien évidemment les joyeuses Sainte-Barbe !
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (prévoir frais d'envoi).
SAPEURS-POMPIERS de LIGNIERES - 1936
De gauche à droite, de haut en bas :
* René CENDRIER - Émile THOUZET - Michel JOSEPH - Marcel GABOT - Alexis DAOUT - Louis DUMAS - Henri
BERTRAND - René GENNETIOT - Émile GIRAUD - Louis DUMAY - Paul ALLEGRET
* Gaston MATHÉ - Louis DECROIX - Louis DÉSIRÉ - Jean-Baptiste CENDRIER - Basile BISSERIOUX - Louis
CHAMPAGNAT - Roger JOLY - Marc LAFORGE - Louis DUMAS
* Jules VERTIAULT (tambour) - Marcel CHAMPAGNAT (clairon) - Odette DUMAY (cantinière) - Adolphe
MICHELET (commandant) - Philibert LAUTISSIER (maire de Lignières) - Louis PETIT - Pierre AURAT -
Eugène LUREAU et Louis RICHOUX, clairon.
SAPEURS-POMPIERS - vers 1950
Sur le camion : Léon GIRONNET - André CHANDON - Marcel GABOT - Marcel CHAMPAGNAT - Georges BACHET
Sur le nez du camion : Émile AUDEBERT et René PINAUD
Debout : René GENNETIOT - Camille PRÉAULT - Émile THOUZET - Philibert LAUTISSIER (maire) - Georges PIGEAT - René CENDRIER - Léon GONNET et Eugène LUREAU
SAPEURS-POMPIERS de LIGNIERES - Sainte-Barbe 1962
Debout : Louis MIGNOT - Raymond CARILLON - Camille DAUDONNET - Marcel COLAS - Léon GONNET - René
GENNETIOT - Georges BACHET - Jean GONNET - Bernard BALLAIRE - Raymond RICHARD
Assis : Léon GIRONNET - Henri LUREAU - Marcel CHAMPAGNAT (commandant) - Louis CHAMPAGNAT -
Maxime THIAIS
Devant la "nouvelle" caserne, vers 1988
En haut à gauche : Christian MARCHET - Lucien MITRIOT - Michel GAUTIER - Désiré dit "Lulu" BERNARD - Joël MARTINAT - Bernard MERLIN - Didier GAULTIER - André GRON - Louis MIGNOT - Maurice SIMON
En bas : Raymond RICHARD - Jean-Pierre JOUHANNEAU - Jean GONNET - Bruno BURIAU - Jacky LIAUDIN - Aimé ROUX - Pascal MANDEREAU - Pascal DÉSIRÉ - Franck MARTINAT - Bernard COMBAUD - Guy MOREAU
Coll. Romain PERSONNAT
Le dimanche 30/06/1991, la Compagnie de Lignières fête ses 150 ans !
La pompe à bras "promenée" par Jacques CALLARD, suivi des sapeurs CARILLON, MIGNOT et THIAIS !
Coll. Romain PERSONNAT